Commémoration du 27 janvier 2025 au collège

Le 27 janvier est une date que nous avons souhaité mettre en avant en 2025. C’est la date symbole choisie pour commémorer la mémoire des génocides et la prévention des crimes contre l’humanité. Cette date fait référence au 27 janvier 1945, lorsque les forces soviétiques libérèrent le camps d’Auschwitz-Birkenau.

L’ampleur de ce qui y est trouvée est vertigineuse. Un lieu s’étendant sur plus de 200 hectares où plus d’un million de personnes ont été assassinées, victimes de la barbarie nazie. Plus d’un million de personnes assassinées parce que Juif, Tzigane ou encore résistant. Un lieu où l’antisémitisme, le racisme et la déshumanisation se sont exprimés dans leur forme la plus violente et meurtrière.

80 ans plus tard, le 27 janvier 2025, nous nous rappelons ces mémoires à l’occasion de l’inauguration en salle Marcelle Capron, de la photographie grandeur nature de 3 enfants scolarisés au collège, arrêtés en 1943, assassinés dans les camps d’extermination parce que nés juifs : Geneviève Lévy(10 ans), Michel Lévy(12 ans) et Léo Lévy(16 ans).

À travers cette cérémonie, ce sont nos valeurs que nous réaffirmons. Des valeurs que nous faisons vivre dans notre établissement, des valeurs de respect, de tolérance et d’humanité. Des valeurs que nous portons afin que le collège André Capron soit un lieu où les enfants soient préservés, un lieu où nous laissons le temps aux enfants d’apprendre et de s’épanouir.

En d’autres termes, un lieu où les enfants puissent prendre le temps d’être enfant.

Cette date du 27 janvier est également un rappel des mémoires liées à notre établissement. Cette photographie à qui nous redonnons une place symbolique aujourd’hui est également l’occasion de redonner un visage et un nom à ces enfants. C’est l’occasion de rappeler que lorsque nous parlons de génocides et de crimes contre l’humanité, ce sont des individus qui les subissent, pas des chiffres anonymes.

C’est pour cela que nous avons la chance d’accueillir Roger Wolman que nous remercions aujourd’hui de sa présence, lui qui peut témoigner par son histoire, de celle de milliers d’autres. Lui, qui a œuvré pour que cette photographie existe sur le mur de la salle Marcelle Capron.

En redonnant une place à cette photographie des enfants Lévy, nous réaffirmons ici même, nos principes. Cette photographie doit sans cesse nous rappeler notre devoir éducatif et c’est pour cela qu’elle prend désormais place en un lieu fort de sens. Ce lieu où nous nous réunissons lors d’évènements éducatifs comme les conseils de classe. Ce lieu où nous œuvrons pour le futur des enfants.