Histoire

Collège André Capron : Les origines

Toute cette semaine, le collège a le plaisir d’accueillir les CM2 des écoles du secteur. Pour prolonger la visite, voici une vidéo tournée en juin dernier par les ex-6e3 et 4 dans l’atelier de leur professeur M. Maïolino. Ils vous présentent le buste d’André Capron, ancien maire de Cannes ainsi que la villa Ruel où ont débuté les cours de jeunes filles en 1925, c’est-à-dire il y a 90 ans cette année ! Plus d’infos sur l’histoire du collège dans notre article complet. Bonne visite 🙂

Journées du patrimoine 2013

A l’occasion des Journées du Patrimoine 2013, le collège a ouvert ses portes aux visiteurs.
Voici le récit de l’une d’entre eux, Mme Rouch, Inspectrice Pédagogique d’Arts Plastiques.
A lire aussi : le Zoom n°88 de l’Académie de Nice.

“A l’occasion des Journées du Patrimoine, le collège André CAPRON ouvrait ses portes pour la première fois, ce dimanche 15 septembre matin.
Cette visite a pris pour moi une coloration forte et dynamique et j’en suis ressortie conquise.
Dès mon arrivée, une première élève venait à ma rencontre et m’invitait à la suivre devant la façade sur jardin pour me faire découvrir, fiches à la main et gestes démonstratifs à l’appui, la structuration du bâtiment, ses transformations suivant son utilisation, ses caractéristiques architecturales… les traces observables des remaniements, le tout avec un vocabulaire maitrisé et sur un ton assuré.
Elle me confiait ensuite, dans le hall, à un de ses camarades devant des panneaux. Il m’aidait alors à me repérer devant un affichage expert mettant en valeur photographies anciennes et textes d’archives (travail antérieur d’une autre équipe d’enseignants). Tout prenait sens, tout était remis en écho du lieu même.
Ce collège où ces élèves de troisième avaient passé déjà quelques années, était connu et compris par chacun pour son bâtit architectural et pour les engagements de la famille CAPRON.

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Le buste dans le jardin avait été l’objet d’une enquête à la recherche du sculpteur.
Le lieu avait été le siège d’un court métrage scolaire The Anachronism salué dernièrement par le Prix de la Jeunesse
Les équipes de professeurs (arts plastiques et histoire géographie) concepteurs du projet et responsables en amont des contenus à élaborer avec leurs élèves devenus des chercheurs aguerris en médiathèque et aux archives, étaient présents en arrière plan avec les chefs d’établissement. Tous avaient œuvré pour que chaque document retrouvé puis enrichi par les souvenirs des descendants invités, apporte un éclairage nouveau et retisse l’histoire du lieu. Disponibles pour rassurer ou répondre à d’éventuelles questions plus approfondies des visiteurs très intéressés, les enseignants ont su s’effacer pour laisser ces jeunes prendre tout leur essor et s’exprimer devant chaque nouveau visiteur, encourageant ainsi l’assurance et valorisant le sérieux de chacun.

Enfin une utilisation experte du numérique courageusement menée avec seulement quelques tablettes a apporté une plus value conséquente au projet.
Là encore, en prolongement du travail initié à St Hilaire à Grasse, un judicieux emploi du QRCodes permet de renvoyer rapidement à des dossiers pédagogiques étayés interrogeables à tout moment.
Des professeurs se retrouvant
autour de pratiques innovantes en co intervention, des élèves qui dans un premier temps cherchent et apprennent avec leurs enseignants au sein de projets dans les classes puis par des va et vient avec des structures culturelles de proximité et qui savent ensuite transmettre avec bonheur des connaissances maitrisées à un tout autre public revenu le jour de l’ouverture des journées du patrimoine, voilà ce que j’ai pu apprécier.

C’est une vraie réussite d’enseignement, de culture et d’ouverture, qu’il m’est agréable de mettre en évidence en remerciant chacun pour sa forte implication.”

J. ROUCH IA-IPR Arts Plastiques

L’histoire du collège

A proximité de la Croisette et de la mer, dans un quartier résidentiel, entourée de pins, fut construite, dans la 2e moitié du XIXe siècle, la grande villa qui allait devenir notre collège, au 5 Boulevard Alexandre III (ancien Boulevard des Pins).

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En effet, pour faire pendant avec le collège Carnot (1913), la ville de Cannes avait créé des cours secondaires de jeunes filles qui fonctionnèrent quelques temps dans la villa “les Bleuets” louée par la ville. En 1925, ils furent transférés à la villa “Louise Ruel”, achetée par la ville. La direction en fut confiée à la nièce du maire de Cannes, madame Marcelle Capron.

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Les 80 ans du collège

En octobre 1925 s’effectuait la 1ère rentrée des cours secondaires de jeunes filles dans les locaux de la villa Louise Ruel. En 1926, un décret du président de la République déclarait d’utilité publique l’acquisition de ladite villa par la municipalité Capron. Nous avons donc célébré, au cours de l’année scolaire 2005/2006, la 80ème rentrée scolaire de l’établissement.

nicematin_archives.jpgAfin de commémorer comme il se doit un tel événement, la classe de 3e d’insertion, constituée d’une dizaine d’élèves, et Gilles Sinicropi, professeur d’Histoire, ont décidé de lancer une campagne de recherches permettant de retracer l’historique du collège. Ils ont commencé par travailler sur le fonds privé de l’établissement (nombreuses photographies des bâtiments et des classes, des années 30 aux années 60, livrets de remises de prix …).

Ils ont ensuite été accueillis vendredi 18 novembre 2005, de 8h à 12h, dans les locaux des Archives Municipales de Cannes, afin de consulter les sources relatives à leur projet. Un journaliste de Nice-Matin a eu la gentillesse de se déplacer et a permis de lancer un appel à documents et à témoignages. Plusieurs personnes nous ont d’ailleurs contactés, parmi lesquelles plusieurs membres de la famille Capron, ainsi qu’une quinzaine d’élèves ayant fréquenté l’établissement au cours des années 1940 et 60.

La réalisation des panneaux d’exposition pouvait dès lors commencer. Direction le CDI pour confectionner les maquettes …

Parallèlement au projet d’exposition, la commémoration des 80 ans du collège Capron devait aussi être marquée par :

– l’adoption officielle du prénom auquel le collège peut prétendre, « ANDRE », les documents officiels ne mentionnant que « Capron », ouvrant ainsi la voie à de nombreuses méprises sur l’identité du personnage tutélaire (la villa Louise Ruel a été rachetée par la municipalité Capron qui l’a ensuite aménagée pour accueillir les cours secondaires de jeunes filles de Cannes).

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